Notre époque est marquée par les fléaux récurrents que sont les marées noires. Dans la plupart des cas, elles causent des dommages aigus désastreux sur les organismes aquatiques. Mais même des dizaines d’années plus tard, le pétrole ou ses composants hydrosolubles sont encore détectables dans l’environnement. Nous nous sommes donc fixé pour objectif la caractérisation des effets du pétrole sur la faune piscicole dans des conditions de pollution subaiguë. A partir du poisson zèbre utilisé comme organisme modèle, nous avons pu identifier une centaine de gènes dont l’expression était modifiée par une exposition au pétrole brut.