Tourisme et activités de loisir se répercutent sur la biodiversité d'abord par les constructions et les infrastructures, ensuite par les activités touristiques et spécifiques des loisirs (tab. 1 et 2). La surface affectée au tourisme est généralement sous-estimée. Environ 9000 résidences secondaires ont été construites durant la seule période 1980–2000. De même, les terrains de golf et les pistes de ski requièrent beaucoup de terrain et modifie la qualité des écosystèmes. Les activités de loisir terrestres, aquatiques et aériennes constituent des nuisances parfois massives pour la faune et la flore. Pour de nombreuses espèces animales, les activités de loisir impliquent une perte d'habitat, la baisse de la condition physique, la réduction de la capacité de survie, la diminution de la fertilité et, partant, un recul des effectifs. Ces activités sont particulièrement menaçantes quand elles sont menées à l'écart des chemins, des routes et des pistes dans des zones écologiquement sensibles voire protégées. D'une manière générale, le tourisme entraîne une diminution supplémentaire de la biodiversité. Grâce aux parcs d’importance nationale, un instrument est désormais disponible afin de promouvoir sur une grande échelle un tourisme proche de la nature.