En 2005, le nombre d'heures d'antenne consacrées aux catastrophes naturelles a explosé, (tsunami, ouragans, tremblements de terre) les touristes qui fréquentent les sites de montagne commencent de se poser des questions sur la façon dont les risques naturels sont pris en compte par les responsables des lieux de vacances où ils se rendent ou envoient leurs enfants. Très bientôt, ils poseront des questions et exigeront des réponses: «Que faites-vous pour limiter l'impact environnemental de l'activité touristique? Y a-t-il des risques technologiques? Y a-t-il des risques naturels? Que faites-vous pour limiter le risque?»
En France, des associations de consommateurs se sont créées et sollicitent les pouvoirs publics pour des mesures de sécurité draconiennes en stations de ski.
D'autre part, la jurisprudence et l'attitude des juges qui ont à prendre position à la suite d'accidents dus à des catastrophes naturelles montre très clairement qu'on a largement dépassé le stade de savoir s'il est prudent d'étaler au grand jour les risques et surtout les insuffisances constatées dans leur prise en compte. L'hypothèse de base est: le maire sait. A-t-il fait quelque chose? Ensuite, le juge décide, après avoir fait diligenter une enquête par un ou des experts, si les responsables ont suffisamment pris la chose au sérieux, en fonction des moyens de la commune et de la compétence et de l'expérience de ces responsables. Nos habitudes de montagnards sont parfois choquées par «l'agressivité» des victimes, de leurs assurances ou des tribunaux après l'accident. Qu'est ce qu'on fait et vers quoi évolue-t-on?