Le gui était déjà présent en Europe lors de la dernière grande période glaciaire. Au cours des temps, cet hémiparasite s'est adapté aux essences hôtes les plus diverses. Son mode de vie étant spécifique, le gui a développé des particularités tant spatio-écologiques que morphologiques, anatomiques ou physiologiques. C'est ainsi qu'il a besoin de certains oiseaux pour disséminer ses graines. Espèce biologiquement particulière, plante sacrée et médicinale, mais aussi motif d'art, voilà plus de 2000 ans que le gui suscite l'intérêt des hommes.