A mesure que la fonction primaire de nos forêts - la production de bois - se voit concurrencée par les lois du marché international, les prestations dites «non-bois» de notre patrimoine prennent de l'importance. S'il est avéré que d'autres propriétaires forestiers d'Europe sont mieux à même que nous d'alimenter la filière de produits dérivés du bois, nous restons sans aucun doute seuls en mesure d'assurer des fonctions et de fournir des prestations étroitement liées à notre territoire. Il n'est pas question ici d'analyser les raisons profondes de cet important revirement de tendance. Mais la recherche conduite par le WSL a précisément pour mission d'anticiper de telles évolutions en contribuant à la mise au point de nouveaux outils de gestion. Au cours de l'année dernière, l'Antenne romande a donc pu initier deux projets de recherche dans le domaine des écosystèmes sensibles. Caractérisés par une approche plus globale, ils intéressent de près des propriétaires de terres dites «marginales».