Intensiv genutzte Landschaften und Lebensraumfragmentierung sind mitverantwortlich für den Rückgang der Biodiversität, weil Lebensraumqualität und grundlegende biologische Prozesse wie z.B. die Ausbreitung gestört werden. Stetig wachsende Städte als überregionale Barrieren für die Vernetzung natürlicher Lebensräume stellen eine besondere Herausforderung dar (Abb. 1). Wir zeigen am Beispiel von Amphibien auf, wie eine gezielte Platzierung blaugrüner Infrastrukturen die Durchlässigkeit von Städten verbessern könnte und dadurch Lebensräume und Laichgebiete von regionaler Bedeutung besser vernetzt werden. Die Einrichtung blaugrüner Infrastrukturen ist eine vielversprechende Massnahme, um die Anpassung an den Klimawandel zu fördern und die Lebensqualität zu verbessern. Synergien zur Vernetzung der Biodiversität bieten sich auf lokaler und regionaler Ebene an.

L'utilisation intensive des paysages et la fragmentation des habitats sont en partie co-responsables du déclin de la biodiversité, dans la mesure où la qualité des habitats et des processus biologiques fondamentaux tels que la dispersion sont perturbés. L'urbanisation croissante constitue un défi particulier dans ce contexte, notamment en tant qu'obstacle transrégional à la connectivité des habitats naturels. En prenant l'exemple des amphibiens, nous montrons comment la planification ciblée d'infrastructures bleuesvertes pourrait améliorer la perméabilité des villes en reliant mieux les habitats naturels et les sites de reproduction d'importance régionale. L'installation d'infrastructures bleues-vertes est une mesure prometteuse qui est actuellement planifiée dans de nombreuses villes surtout pour promouvoir l'adaptation au changement climatique ainsi que pour l'amélioration de la qualité de vie. Cependant, des synergies pour la mise en réseau de la biodiversité sont aussi disponibles non seulement à niveaux local mais aussi régional.